Que veut dire pour le sujet et pour ce qu’on appelle Dieu exister dans l’asymétrie ? Une lecture contrastive du christianisme à partir d’Autrement qu’être d’Emmanuel Levinas

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2022

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Pierre Gisel, « Que veut dire pour le sujet et pour ce qu’on appelle Dieu exister dans l’asymétrie ? Une lecture contrastive du christianisme à partir d’Autrement qu’être d’Emmanuel Levinas », Études théologiques et religieuses, ID : 10670/1.59c6cw


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Le texte qui suit est celui d’une intervention de Pierre Gisel, le 19 octobre 2021, dans le séminaire de Danielle Cohen-Levinas de la rue d’Ulm, « Lectures lévinassiennes. “Subjectivité” : phénoménologie, éthique et philosophie de la religion ». Le texte propose une lecture serrée de l’ouvrage Autrement qu’être d’Emmanuel Levinas. Outre la tentative d’en restituer l’axe en matières de Dieu et de subjectivité, il s’efforce de repenser certains mots lourds de la tradition chrétienne dont use Levinas, tels incarnation, passion, expiation, substitution. Il le fait ici à l’écart tant de certains lecteurs juifs qui soupçonnent Levinas de complaisance à l’endroit du christianisme, ou tout au moins de trop grande proximité, que de lecteurs chrétiens qui récupèrent trop vite, voire faussement, sa pensée, tout particulièrement en lien aux thématiques du visage, d’autrui et de l’altérité. À regarder de près, les mots du christianisme que reprend ici Levinas sont l’objet de subtils décalages, de fait selon une perspective juive, à quoi s’ajoute que, certes surchargés de résonances chrétiennes, ce sont des mots de la langue commune.

This is the text of an intervention by the author, on October 19, 2021, Danielle Cohen-Levinas’ seminar at the Sorbonne, “Levinas readings. Subjectivity: phenomenology, ethics and philosophy of religion”. It offers a close reading of Emmanuel Levinas’ Otherwise than Being or Beyond Essence. In addition to the attempt to restore the axis in matters of God and subjectivity, he tries to rethink certain heavy words of the Christian tradition used by Levinas, such as incarnation, passion, expiation, substitution. He does so in a way that distances him from certain Jewish readers who suspect Levinas of complacency towards Christianity, or at least of being too close to it, as well as from Christian readers who are too quick to recover, even falsely, his thought, especially in relation to themes of the face, the others and otherness. If we look closely, the words of Christianity that Levinas uses here are the subject of subtle shifts, in fact from a Jewish perspective, to which is added that, although overloaded with Christian resonances, they are words of the common language.

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