2022
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Caroline Simonet, « Emblèmes et conscience lignagère : les sceaux des Quincy au XIIIe siècle. Partie 3 – Les Quincy-Ferrières », HAL-SHS : études de genres, ID : 10670/1.59mme6
Cette étude consacrée aux branches des fils cadets de Saer IV et Marguerite de Beaumont, comte et comtesse de Winchester, achève une série de trois articles dédiés aux sceaux des Quincy. Roger de Quincy s’empare pleinement des mâcles de Winchester et va jusqu’à faire copier le sceau biface de son père pour son propre grand sceau de comte et de connétable d’Écosse. Bien que le comté de Winchester ne lui survive pas, sa fille aînée transmet ses armes à son petit-fils Guillaume, premier baron de Ferrières. La branche cousine des Saint-André n’hésite pas à s’en emparer et à les briser afin d’afficher sa glorieuse parenté. Certains cadets préfèrent adopter la quintefeuille des Beaumont-Leicester à l’image d’Hélène, l’une des filles du connétable Roger et dernière du lignage née Quincy. Les sceaux féminins du lignage déclinent mâcles et quintefeuilles au sein de constructions emblématiques élaborées. Surtout, la pérennité des mâcles chez les Ferrières souligne le succès emblématique de ces armoiries de Winchester, création récente du couple fondateur.