Figures du néomodernisme - le marché est-il un signifiant vide ?

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2008

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Jérôme Maucourant, « Figures du néomodernisme - le marché est-il un signifiant vide ? », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.5ad2dt


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Parfois, se fondant sur l'existence de certains marchés, on en déduit la réalité d'une « économie de marché ». Or, celle-ci se caractérise par des marchés qui constituent un système. Le présent article se propose de discuter de la réalité des systèmes de marchés que les « modernistes » prétendent avoir redécouverte pour des périodes parfois fort anciennes. En dépit des nouvelles interprétations de Bernadette Menu ou David Warburton, l'article suggère, d'abord, que l'existence de marchés structurant l'économie pharaonique n'est nullement démontrée. Dans une seconde partie, nous précisons notre conception d'un « néomodernisme », qui nous semble en voie de construction. Celui-ci, qui n'est pas un simple retour au postulat du marché autorégulateur pour l'Antiquité, essaie d'intégrer, en cas de besoin, la perspective « néoinstitutionnaliste » (même de façon implicite). Cette perspective, qui est par exemple celle de Dominic Rathbone, a soulevé des controverses. Or, la défense et illustration des thèses modernistes de D. Rathone, que l'on doit notamment à Jean-Michel Carrié, est problématique. Ne faudrait-il pas, finalement, contre les « boucles herméneutiques », œuvrer en faveur de l'émergence d'une véritable division du travail, afin de dépasser de vieilles oppositions qui ne font pas toujours avancer la réflexion ?

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