Les fournisseurs de main-d’œuvre dans la zone portuaire d’Ōsaka Avant-Guerre

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2019

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Shimada Katsuhiko et al., « Les fournisseurs de main-d’œuvre dans la zone portuaire d’Ōsaka Avant-Guerre », Histoire urbaine, ID : 10670/1.5b5zo7


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Ōsaka est devenu dans la première moitié du xxe siècle, le cœur économique et industriel de l’empire japonais, expansion qui s’accompagna d’une forte croissance de ses activités portuaires. Celles-ci reposaient sur une main d’œuvre flexible de dockers fournie par des intermédiaires spécialisés. Les agences de ces professionnels de la fourniture de débardeurs, fortement structurées, répondaient aux besoins de l’économie capitaliste des grands groupes industriels en plein essor, mais perpétuaient aussi une organisation du travail basée sur l’exploitation des journaliers qui dérivaient de formes déjà présentes à l’époque des Tokugawa. Ce mélange d’archaïsme et de modernité dans le traitement de la main d’œuvre sur le port d’Ōsaka n’allait pas sans provoquer des problèmes sociaux qui finirent par préoccuper les autorités dans les années 1920, qu’il s’agisse du sort des ouvriers pressurés par ces intermédiaires, mais aussi des liens avérés de ces derniers avec la pègre.

In the first half of the 20th century, Ōsaka became the economic and industrial heart of the Japanese empire. This expansion coincided with strong growth of its port activities. These activities relied on flexible labour by dockers provided by specialised companies. These highly-structured docking labour agencies met the needs of the capitalist economy of major industrial groups experiencing strong growth. They also perpetuated a labour market organisation based on day labourers which traced its origins back to the Tokugawa period. This mixture of archaic and modern labour methods in the port of Ōsaka triggered certain social problems that the authorities eventually addressed in the 1920s, such as labourers forced to work by these agents, as well as proven connections between these agents and organised crime.

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