War fencing in the French Army, from the Revolution to the First World War : exercise and theory of the melee in modern warfare L’escrime de guerre dans l'armée française, de la Révolution à la Première Guerre Mondiale : pratique et théorie du corps à corps dans la guerre moderne En Fr

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19 novembre 2024

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Julien Garry, « L’escrime de guerre dans l'armée française, de la Révolution à la Première Guerre Mondiale : pratique et théorie du corps à corps dans la guerre moderne », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.5bc918...


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Résumé En Fr

In cavalry corps as in the infantry, the teaching, study, practice and strategy of close combat with bladed weapons is a military tradition that, was inseparable from the ways of waging war in the West, and particularly in France.Turned into an art throughout the Nineteenth Century and in the early Twentieth Century, this fighting technique goes from a precise and deadly science of the movement, to a topic of strategic questioning of the future of War, to the criticism of a practice often outgrown by its own image. The wide variety of technical texts, written in French by experts of bayonet fencing, sabre fencing or close combat on horseback, reveal by their very existence and content a major change that occurred during the Nineteenth century: a deep change of what the French soldier must be, of what he must know and do.On the other hand, reviewers of the pertinence and the future of these techniques instruct us on the tempestuous world of war fencing, a practice that had to appear, grow, evolve and finally, at the dawn of WW1, disappear.Eccentric, theatrical and build with lots of imagination by picturesque personalities, French war fencing is not an isolated entity – it is influential, growing in connection with its European rivals, each army promoting its style, its techniques and parades, always superior to the opponent’s. This pinnacle of the culture of Nineteen century war-fencing that is close combat, is the swansong of a dying tradition, that after hundreds of years of an irregular use finally fades, but not without shining one last time.

Il existe une tradition militaire aujourd'hui disparue, mais qui fut longtemps intrinsèquement liée aux pratiques de guerre moderne en Occident, et particulièrement en France : l’enseignement, l'étude, la pratique et la stratégie du corps à corps à l'arme blanche, pour l'infanterie comme pour la cavalerie.Réduite en Art tout au long du XIXe siècle et au début du XXe siècle, cette façon de combattre oscille entre science gestuelle précise et mortelle, sujet de réflexion stratégique sur l'avenir de la bataille, et critique d'une pratique dont l'image dépasse souvent la portée. Les nombreux textes techniques en français, laissés par les experts de l'escrime à la baïonnette, au sabre à pied ou au corps à corps à cheval, nous renseignent par leur présence comme par leur contenu sur un changement majeure qui s'opère au XIXe siècle : une métamorphose de ce qu'est le soldat français, et de ce qu'il doit savoir et savoir faire.Les commentateurs de la pertinence, de l'avenir et du devenir de ces méthodes, quant à eux, nous instruisent sur les débats parfois houleux qui animent le monde de l'escrime de guerre, alors que cette pratique doit d'abord s’installer, et se normaliser, puis évoluer, et enfin, au crépuscule de la première guerre mondiale : disparaître.Haute en couleurs, rocambolesque et bercée d'imaginaire, portée par des personnages parfois pittoresques, l'escrime de guerre française n'est pas isolée : elle influence, construit et se construit autour de ses rivales européennes, chaque armée vantant les méritent de ses coups, ses bottes et ses parades, forcément supérieures à celles de ses ennemis... Cet apogée de la culture de l'escrime de guerre au XIXe siècle n'est autre que le baroud d'honneur d'une manière de combattre déjà agonisante, qui après plusieurs siècle d'un usage inégal tend à s'éteindre lentement, mais pas sans briller une dernière fois : le corps à corps dans la bataille.

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