Rereading Shirley Jackson’s “The Lottery” as a Tale of Jim Crow America

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2 avril 2024

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Terence N. Bowers, « Rereading Shirley Jackson’s “The Lottery” as a Tale of Jim Crow America », Journal of the Short Story in English, ID : 10670/1.5bxf5v


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Résumé En Fr

Scholars have commonly placed Jackson’s fiction in the New England Gothic tradition. Her famous short story “The Lottery” is a case in point: universally seen as set in New England, it is often interpreted in the context of the region’s dark Puritan past. This contribution proposes a new context: the Jim Crow South. Drawing on biographical, textual, and historical evidence, it argues that the ritual violence depicted in the story speaks to the problem of violence in the South and maps on with remarkable precision to the ritual of lynching, which sustained the racist structure of Southern society in the Jim Crow era. To help make this argument, the essay also argues that “The Lottery” is a story designed to be reread, and that the second reading of the story, which is triggered by its shocking ending, is a wholly different experience from the first in that readers are led to discover a truth pointed out by the sociologist Émile Durkheim: namely, that much human violence is caused not, as some critics of “The Lottery” insist, by some innate evil or brutish instinct in human nature, but is “the product of a well-defined moral culture.”

Les spécialistes ont généralement placé les œuvres de Jackson dans la tradition gothique de la Nouvelle-Angleterre. Sa célèbre nouvelle “The Lottery” en est un parfait exemple : universellement considérée comme se déroulant en Nouvelle-Angleterre, elle est souvent interprétée à l’aune du sombre passé puritain de la région. Cette contribution propose un nouveau contexte : le Sud ségrégationniste. S’appuyant sur des éléments biographiques, textuels et historiques, elle montre que la violence rituelle décrite dans l’histoire est une manière d’aborder le problème de la violence dans le Sud et se rapproche avec une précision remarquable du rituel du lynchage, qui a sous-tendu la structure raciste de la société sudiste à l’époque de la ségrégation. Pour étayer cet argument, l’article démontre également que “The Lottery” est une histoire conçue pour être relue. La seconde lecture, déclenchée par le dénouement du récit et le choc qu’il initie, est une expérience totalement différente de la première en ce sens que les lecteurs sont amenés à découvrir une vérité soulignée par le sociologue Émile Durkheim : la violence humaine n’est pas causée, comme l’affirment certains critiques de “The Lottery”, par un mal inné ou un instinct brutal au cœur de l’être humain, elle est plutôt « le produit d’une culture morale bien définie ».

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