L'expérience esthétique : peut-on parler de différences entre naïfs et experts ?

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2002

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Hana Gottesdiener et al., « L'expérience esthétique : peut-on parler de différences entre naïfs et experts ? », Revue internationale de psychosociologie, ID : 10670/1.5c1l0z


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Les études sur les experts et les naïfs permettent de nous interroger sur le rôle de la culture générale et artistique, des caractéristiques de l’œuvre, et des compétences du sujet dans la perception et la préférence esthétiques.Au vu de l’ensemble des études, on peut conclure que si le niveau d’instruction joue, l’effet différenciateur de l’éducation familiale et de l’éducation artistique est encore plus important. Par ailleurs, si les sujets perçoivent la complexité de la même manière et sont intéressés par les stimuli les plus complexes, les préférences, elles, sont fonction du niveau du potentiel d’éveil, modulé par la familiarité ou l’absence de familiarité avec l’art, et par la valorisation de certains critères de jugement. Enfin, d’une manière générale les compétences perceptives et cognitives de l’expert diffèrent de celles du naïf. Dans la conclusion, on évoque de nouvelles pistes pour l’étude de l’expérience esthétique.

When studying naive and experienced viewers’ aesthetic perception and preferences, it is important to take into account the influence of education, arts instruction and abilities. From the results of the different studies one can conclude that education plays a role but that has less impact than the family environment and arts instruction influences. All the subjects perceive complexity and are more interested by high complexity stimuli but preferences differ according to the arousal potential, the degree of familiarity with arts and the importance given to certain criteria of judgment. Naives and experts have different perceptive and cognitive skills. In the conclusion we suggest new perspectives for the study of aesthetic experience.

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