LOUIS SOGNOT (1892-1970)I. (1923-1927) Workshop-offices of major Parisian firmsat the gates of the Union of Modern Artists.: I. (1923-1927) Workshop-offices of major Parisian firmsat the gates of the Union of Modern Artists. LOUIS SOGNOT (1892-1970)I. ( 1923-1927 ) Des ateliers-bureaux des grandes firmes parisiennesaux portes de l’Union des Artistes Modernes.: Parcours d’un dessinateur au temps de la réforme de l’enseignement artistique En Fr

Résumé En Fr

LOUIS SOGNOT (1892-1970)I. (1923-1927) Workshop-offices of major Parisian firmsat the gates of the Union of Modern Artists Journey of a designer at the time of the reform of artistic education

1923-1927 ) Des ateliers-bureaux des grandes firmes parisiennes aux portes de l'Union des Artistes Modernes. Parcours d'un dessinateur au temps de la réforme de l'enseignement artistique Le parcours artistique de Louis Sognot rend compte d'une activité exceptionnellement longue : elle commence en 1919, lorsqu'il intègre l'atelier Primavera des grands magasins du Printemps ; ensuite, Louis Sognot s'oriente à partir de 1930 vers une carrière indépendante d'artiste décorateur, qu'il exerce jusque dans les années 1970. L'importance de ce décorateur n'est plus à démontrer dans la création et la diffusion du mobilier moderne. Pourtant, il apparait que son apport reste assez mal connu en raison d'une oeuvre très riche mais souvent identifiée de manière imprécise. Dès sa première participation au Salon d'automne de 1922, Louis Sognot s'engage sur la voie du mouvement moderne et se dégage de l'héritage historique en proposant un langage plus proche du mouvement des avant-gardes européennes. Louis Sognot n'est pas un théoricien, à notre connaissance il n'a pas rédigé d'écrits, et nous ne connaissons sa pensée qu'à l'occasion de quelques entretiens dans la presse. Tout au long de sa carrière, il compose un cadre de vie orienté vers le confort plutôt que vers le luxe, et il traduit dans son oeuvre les enjeux de la vie contemporaine. Il expérimente inlassablement de nouvelles formes de mobilier, en quête de matériaux innovants et d'innovations technologiques. Il défend l'idée qu'il n'y a pas lieu de faire une distinction entre le grand art et les arts décoratifs.