Prise en charge neuropsychologique et métacognitive après une rupture de malformation artérioveineuse : à propos d’un cas : Neuropsychological and metacognitive rehabilitation after arteriovenous malformation rupture: A case report

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2022

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Pierre Martin et al., « Prise en charge neuropsychologique et métacognitive après une rupture de malformation artérioveineuse : à propos d’un cas : Neuropsychological and metacognitive rehabilitation after arteriovenous malformation rupture: A case report », Revue de neuropsychologie, ID : 10670/1.5cc3zf


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La métacognition est un concept difficile à appréhender chez l’enfant tant il est dépendant des expériences vécues et des connaissances construites en conséquence. Pourtant, les techniques de rééducation métacognitive chez l’enfant porteur de lésions cérébrales présentent un attrait clinique de par la promesse d’un transfert des apprentissages facilité. L’application de telles méthodes auprès de l’enfant semble faisable comme ce fut le cas avec Sam, jeune garçon de 10 ans et 3 mois ayant présenté une rupture de malformation arterio-veineurse. Pendant 9 mois, l’émergence de stratégie de résolution de problème a été stimulée, visant à réduire son impulsivité, améliorer son attention et sa flexibilité mentale. Une amélioration des scores aux tests standardisés est visible après la prise en charge. La question des effets de la prise en charge reste cependant en suspens et manque aujourd’hui de validité, en raison de difficultés méthodologiques. Des facteurs comme la récupération spontanée, l’implication parentale, la motivation, la récence de la lésion pourraient expliquer les effets observés sur les performances aux tests.

Metacognition is a difficult concept to grasp in children because it is so dependent on lived experiences and the knowledge constructed as a result. Current models suggest a slow development of metacognition. Brain lesions could slow down this development even more. In this sense, metacognitive rehabilitation in children with brain injury is clinically attractive. The application of such methods to children seems feasible, as was the case with Sam, a young boy of 10 years and 3 months who presented a hemorrhagic stroke. For 9 months, he was taught problem-solving strategies aimed at reducing his impulsivity and improving his attention span and mental flexibility. An improvement in standardized test scores is visible after treatment. However, the question of the effects of the treatment remains unresolved and lacks validity today, due to methodological difficulties. Factors such as spontaneous recovery, parental involvement, motivation, and recurrence of the lesion could explain the effects observed on test performance.

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