2021
HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral
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Luc Laporte et al., « Les coquilles marines de la nécropole mésolithique de La Vergne (Saint-Jean-d’Angély, Charente-Maritime, France) : de leur collecte à la mise en scène des corps humains », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.4000/galliap.2160
Les sépultures mésolithiques de La Vergne ont livré 3 297 coquilles, pour la plupart d’origine marine et recueillies échouées sur un estran alors situé à moins de 30 kilomètres. La plupart des coquilles sont percées, par le biais d'une action anthropique lorsque la nature n'avait pas déjà fait son œuvre. Leurs traces d'usures, comme la place de chacune de ces coquilles dans les trois principales sépultures, permettent de restituer nombre d'objets en matière périssable qui ont participé à la mise en scène des funérailles, ainsi que quelques éléments de parure corporelle. Après avoir décrit à la fois, la recherche des coquilles sur la grève, leur utilisation et leur dépôt avec les dépouilles, le caractère exceptionnel de cette découverte est ensuite discuté dans un cadre plus large, sur le plan géographique à l'échelle de l'Europe occidentale, et sur le plan chronologique en les comparant localement à quelques tombes des tout premiers agriculteurs de la région qui ont livré de très nombreuses pièces de parure façonnées à partir de la même matière première.