1 septembre 2021
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Claire Wintenberger-Guillet et al., « SAU (services d’accueil des urgences) et soins non programmés : Tirer les enseignements de la première vague de Covid-19 », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.5ddc43...
Les services d’accueil des urgences (SAU) ont vu leur activité augmenter de façon continue ces dernières années, aboutissant à une saturation pourvoyeuse d’une non-qualité des soins et d’un malaise des équipes(1). Lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19, paradoxalement, la majorité des SAU a vu son activité baisser de façon importante(2). Pour les auteurs, si le non-recours aux soins peut expliquer en partie cette baisse de fréquentation, les réorganisations de l’offre de soins non programmés ont pu aussi y contribuer. Sur le territoire Sud-Isère, ces réorganisations ont très tôt pris une dimension territoriale inédite, permise notamment par une atténuation des éléments de régulation tarifaire habituels.