Orléans, 24 rue Jeanne-d'Arc: Cour arrière de l’ancien collège Anatole-Bailly

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2022

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Benjamin Lefèvre, « Orléans, 24 rue Jeanne-d'Arc: Cour arrière de l’ancien collège Anatole-Bailly », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10670/1.5e7256...


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Le diagnostic archéologique du 24 rue Jeanne-d’Arc s’est déroulé du 28 septembre au 24 octobre 2022 concurremment à la mise en place d’un réseau de chauffage urbain. Il a pris la forme du suivi du terrassemment de la tranchée creusée pour cet aménagement. Sur les 234 m² couverts par la prescription de diagnostic, ce sont 173 m² qui ont bénéficié d’un suivi archéologique (soit 74 % de la prescription). Neuf structures archéologiques ont été enregistrées (six maçonneries et trois tranchées de réseau plus ou moins anciennes). En parallèle, ce sont 124 unités stratigraphiques qui ont été documentées, réparties en sept séquences et cinq phases. Les points d’observations correspondent à seize logs et deux coupes. Le terrain naturel n’a pas été atteint. La première phase correspond à un ensemble de remblais ayant présenté du mobilier exclusivement antique. Il est peu probable qu’il s’agisse de niveaux antiques en place, et il s’agit plutôt de remblais provenant de couches antiques situées ailleurs. La deuxième phase correspond à un fossé que le mobilier tant du comblement que et l’encaissant, daté des 14e-16e s., invite à envisager comme étant le fossé médiéval rafraîchissant le fossé tardo-antique. La troisième phase correspond à un épais ensemble de remblais déposés à l’époque moderne. La quatrième phase correspond à la construction d’un bâtiment utilitaire accueillant une cordonnerie et des latrines, dont une des fosses septiques a été retrouvée à l’extrémité occidentale de la tranchée. Enfin, la cinquième et dernière phase correspond au dégagement de la cour arrière de la parcelle et à son progressif aménagement jusqu’à son état actuel.Le diagnostic a produit des résultats succincts. La très grande majorité des niveaux sont des remblais de la fin de l’époque moderne, et les structures observées dans la tranchée sont documentées par de nombreuses sources archivistiques. Les données altimétriques laissent penser que la stratification archéologique laissée intacte sous la cote de fond du projet est épaisse d’environ 2,80 m. Cette information est essentielle pour calibrer de futures interventions archéologiques dans ce secteur d’Orléans.

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