Impacts of agricultural taxation in Sub‐Saharan Africa: Insights from agricultural produce cess in Tanzania Impacts de la fiscalité agricole en Afrique subsaharienne : aperçu de la taxe sur les produits agricoles en Tanzanie En Fr

Résumé En Fr

This article analyses the economic impacts of agricultural produce cess in Tanzania and compares its effectiveness with alternative reform options relying on its removal or reduction. Produce cess is one of the common forms of agricultural taxation in Sub-Saharan Africa. This analysis is performed using the farm-household model FSSIM-Dev, which is applied to a country representative sample of 3134 individual farm households taken from the 2012/2013 Tanzania National Panel Survey. Simulations show that the current produce cess is rather high and its removal or reduction would increase production intensity and boost farm income, ranging between +2% and +21% depending on options and regions. These positive impacts are driven by land productivity improvement rather than area reallocation. The largest impacts are experienced in northern and western highlands. Large farms and farms specialized in cash crops tend to gain more from the abolishment or reduction of produce cess. The increase in both production and income is, however, not sufficient to significantly reduce rural poverty and improve nutrition security. Finally, results show that a uniform cess rate of 1% for all crops seems to be the most appropriate policy option. It gives the best trade-off between government revenue loss and farmers' economic gain.

Cet article analyse les impacts économiques de la taxe sur les produits agricoles commercialisés en Tanzanie et compare son efficacité avec d'autres options de réforme reposant sur sa suppression ou sa réduction. Cette analyse est réalisée à l'aide du modèle de ménage agricole appliqué à un échantillon représentatif de 3134 ménages agricoles individuels tirés de l'enquête national par panel de Tanzanie de 2012/2013. Les simulations montrent que l'actuelle taxe est plutôt élevée et que sa suppression ou sa réduction augmenterait l'intensité de la production et stimulerait le revenu agricole, entre +2% et +21% selon les options et les régions. Les grandes exploitations et les exploitations spécialisées dans les cultures de rente ont tendance à profiter davantage de la suppression ou de la réduction de la taxe. L'augmentation de la production et des revenus n'est cependant pas suffisante pour réduire significativement la pauvreté rurale et améliorer la sécurité nutritionnelle. Enfin, les résultats montrent qu'un taux d'accise uniforme de 1% pour tous les produits semble être l'option politique la plus appropriée. Il offre le meilleur compromis entre le gain économique des agriculteurs et la perte de recettes fiscales.