Pouvoir et démocratie dans une congrégation religieuse féminine

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Pouvoir et démocratie dans une congrégation religieuse féminine. Guy Michelat, Julien Potel.Dans une congrégation religieuse féminine où le principe « autorité-obéissance » est fondamental, quelle est la part de la « démocratie » ? Les élections au Chapitre, assemblée collégiale représentative de toutes les sœurs de la Province, se font en trois étapes : nomination, acceptation de candidature, élection proprement dite. À chacune de ces étapes on relève l'importance des mêmes facteurs : origines sociales, niveau de diplômes, responsabilités exercées. Le résultat est que plus on monte dans la hiérarchie, plus la composition sociale tend à s'écarter de celle de la base. Si le système d'autorité traditionnel de l'Église se maintient malgré d'importants changements intervenus après le concile Vatican II, la participation des sœurs à la vie de la Congrégation est réelle, mais, de même que dans d'autres organisations ou dans l'ensemble de la société, le processus de sélection sociale des élites, fondé sur la compétence que les autres (et soi-même) attribuent aux origines sociales et au capital scolaire, se renforce progressivement à l'intérieur même de la Congrégation.

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