Longévité, pénibilité et nouvel impératif de sobriété : Quelles incidences sur le choix de l'Âge de la retraite ?

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Didier Blanchet et al., « Longévité, pénibilité et nouvel impératif de sobriété : Quelles incidences sur le choix de l'Âge de la retraite ? », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.3917/reof.184.0157


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Résumé Fr

Trois arguments structurent traditionnellement le débat sur l’âge de la retraite : 1) l’idée que l’allongement de la durée de vie impose logiquement de le relever en proportion, 2) le fait que la pénibilité du travail plaide, à l’inverse, pour limiter cette hausse et 3) le fait que, au demeurant, on a longtemps su combiner élévation de l’espérance de vie et baisse du temps travaillé, et qu’il pourrait continuer d’en être ainsi. L’urgence environnementale introduit un quatrième argument semblant aller dans ce même sens. Si moins polluer impose de moins produire, il faut travailler moins plutôt que davantage. Mais cet argument de la sobriété est moins unilatéral qu’il n’en a l’air. Ce sont les énergies fossiles qui ont, en large part, permis le découplage passé entre espérance de vie et âge de la retraite : c’est en polluant plus qu’on a pu vivre mieux en travaillant moins. Peut-on se passer de ces énergies fossiles sans avoir à remobiliser davantage de travail ? Un modèle heuristique simple permet de mettre à plat les principaux éléments du débat. Le choix de l’âge de la retraite doit trouver le point d’équilibre entre des contraintes qui ne vont pas toutes dans le même sens.

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