Is working later as sustainable for women as it is for men?: An analysis from the 2013 and 2016 Working Conditions surveys in France Travailler plus tard est-il aussi soutenable pour les femmes que pour les hommes ? Une analyse à partir des enquêtes Conditions de travail 2013 et 2016 En Fr

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8 décembre 2021

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Annie Jolivet et al., « Travailler plus tard est-il aussi soutenable pour les femmes que pour les hommes ? Une analyse à partir des enquêtes Conditions de travail 2013 et 2016 », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.48611/isbn.978-2-406-12361-3.p.0127


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Résumé En Fr

The working conditions of men and women in the latter part of their working lives have been little studied. Using data from the 2013 and 2016 Working Conditions surveys, a multiple correspondence analysis and then a classification show that senior women and men are unequally distributed among the four less favorable working conditions’ configurations. The perceived sustainability of these configurations is also related to their previous work patterns. Logistic regressions reveal that women working in difficult working conditions in 2013 are more often than men still employed and less often retired three years later. Because of their broken and precarious career paths, women are more likely to have to work longer in these work situations in order to achieve a satisfactory pension level.

Les conditions de travail des hommes et des femmes dans la dernière partie de leur vie professionnelle ont été peu étudiées. À partir de données des enquêtes Conditions de travail 2013 et 2016, une analyse des correspondances multiples puis une classification montrent que femmes et hommes seniors se répartissent inégalement entre les quatre configurations de travail moins favorables. La soutenabilité perçue de ces configurations est aussi liée aux parcours antérieurs. Des régressions logistiques révèlent que les femmes qui travaillent dans des configurations de travail difficiles en 2013 sont plus souvent encore en emploi et moins souvent à la retraite trois ans plus tard que les hommes. En raison de parcours heurtés, précaires, les femmes doivent en effet plus fréquemment travailler plus longtemps dans ces situations de travail pour atteindre un niveau de pension satisfaisant.

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