Psychodrame, psychose et motion transsubjective

Fiche du document

Auteur
Date

2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn


Mots-clés

Psychodrame de groupe psychose pulsion d’interliaison motion transsubjective Group psychodrama psychosis interlinking drive transsubjective motion


Citer ce document

Corinne Gal, « Psychodrame, psychose et motion transsubjective », Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, ID : 10670/1.5i7vwv


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En Es

Dans cet article, l’auteure montre comment le psychodrame de groupe morénien favorise, pour les patients psychotiques, la sensation d’exister, ce qui les réinscrit dans la réciprocité communautaire. En s’appuyant sur la théorie des groupes et sur la pulsion d’interliaison, l’auteur propose la notion de « motion transsubjective » pour modéliser ses observations. L’exemple de Catherine permet d’illustrer comment l’activation de la motion transsubjective rééquilibre les rythmes d’ouverture et de fermeture et comment, de ce fait, Catherine retrouve une possibilité d’être ouverte à elle-même, aux autres et au monde. Cette ouverture étant de l’ordre d’une liaison de vie.

In this article, the author shows how, for psychotic patients, Morenian group psychodrama facilitates the sensation of existing, which helps them to find their place again in the reciprocal life of the community. Drawing on the theory of groups and the interlinking drive, the author proposes the notion of “transsubjective motion” to create a model for her observations. The example of Catherine illustrates how the activation of transsubjective motion restores balance to the opening and closing rhythms and how, as a result, Catherine rediscovers the possibility of being open to herself, to others and the world. This openness is a way of being linked to life .

En este artículo la autora muestra cómo el psicodrama de grupo moreniano favorece en los pacientes psicóticos la sensación de existir, lo que los reinscribe en la reciprocidad comunitaria. Apoyándose en la teoría de grupos y la pulsión de interrelación, la autora propone la noción de “moción subjetiva” para elaborar modelos de sus observaciones. El ejemplo de Catherine permite ilustrar cómo la activación de la moción transsubjetiva reequilibra los ritmos de abertura y cierre y cómo, por este hecho, Catherine vuelve a encontrar una abertura hacia ella misma, los otros y el mundo. Esta abertura corresponde a una relación a la vida.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en