Classes moyennes algériennes, rente et stagnation politique

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2018

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Rachid Ouaïssa, « Classes moyennes algériennes, rente et stagnation politique », NAQD, ID : 10670/1.5iq2pl


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La majorité des classes moyennes en Algérie sont des classes non compétitives. Leur existence est due aux structures informelles politiques et économiques dans le pays. Elles ne sont pas orientées vers la concurrence et le profit à travers le marché au sens wébérien, mais elles sont des classes moyennes « trabendistes », habituées à la confiscation facile des rentes en s’arrangeant donc avec le régime en place. Les différents segments des classes moyennes en Algérie sont des clients de la classe-État. Cette dernière est elle-même segmentée en plusieurs clans qui rivalisent et se livrent à des luttes acharnées pour le partage de la rente.Cette contribution se veut une analyse des raisons de la réticence de la population algérienne sous un autre angle. L’hypothèse ici suivie est que les classes moyennes algériennes continuent à former le socle du régime et constituent un facteur essentiel dans le maintien du statu quo. Les différents segments de classes moyennes, bien que s’opposant quant à leurs bases idéologiques, sont liées et unies par la rente pour réaliser ce que Mahfoud Bennoune a appelé un consensus pour assurer « l’équilibre de la stagnation ».

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