Rapport d'activité : Projet SOFT: Sociologie des Observateurs de Faune France Territorialisés

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1 septembre 2021

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Florian Charvolin et al., « Rapport d'activité : Projet SOFT: Sociologie des Observateurs de Faune France Territorialisés », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.5ku3io


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L’observation naturaliste réalisée par des bénévoles alimente massivement les inventaires d’espèces réalisés ponctuellement ou le monitoring de la biodiversité dans des pays du nord, qu’on pense à l’Angleterre (Manceron 2015) ou à la France (Charvolin 2019). Toutefois cet apport de non professionnels, c’est-à-dire de personnes qui ne sont pas payées pour récolter l’information, est peu pris en compte par les instances internationales comme l’IPBES (l’International Science/Policy Platform, for Biodiversity and Ecosystem Services), qui préfère réserver l’apport « citoyen » uniquement aux pays du sud et l’identifier à la contribution des peuples indigènes. Pourtant des travaux relatifs aux indicateurs de la biodiversité en France montrent qu’un fort pourcentage des données récoltées vient des bénévoles (Levrel et al., 2010). Il est donc urgent de braquer le projecteur sur ces naturalistes bénévoles méconnus internationalement, et notamment selon la vulgate, que, n’étant pas scientifiques, ils ne produisent pas de la donnée « suffisamment bonne » (Gabrys et a l., 2016).

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