Les forces vives de la formation de l’esprit scientifique

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2021

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Véronique Le Ru, « Les forces vives de la formation de l’esprit scientifique », Diogène, ID : 10670/1.5mkcs1


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De 1686 à 1758, soit pendant plus de soixante ans, les savants les plus éminents de l’époque, dont la Marquise Du Châtelet, participent au débat sur les forces vives ; faut-il mesurer la force par le produit de la masse et de la vitesse ( m.v, qu’on appelle aujourd’hui la quantité de mouvement) ou par le produit de la masse et du carré de la vitesse ( m.v2) ? Or il est intéressant de souligner que, loin d’être une simple dispute de mots, ce à quoi cherche à la réduire D’Alembert, cette querelle est avant tout une discussion sur les premiers principes et les principes dérivés : quels sont les principes fondateurs, quels sont les principes seconds ? Notre propos est de montrer que D’Alembert, dans la position qu’il prend pour mettre fin au débat, a été fortement influencé et formé par les réflexions sur la physique que développe Émilie Du Châtelet (1706-1749), dans les Institutions de Physique parues en 1740.

From 1686 to 1758, i.e. during more than sixty years, the most eminent scientists of the time, Emilie Du Châtelet (1706-1749) among them, took part in the debate about dynamic forces ; should the force be measured by the product of mass and speed ( mv or motion amount) or by the product of the mass and the square of the speed ( mv2) ? It is important to note that the dispute, far from being a mere question of words, to which D’Alembert tries to reduce it, is first of all a debate on founding principles and derived principles : which are the founding principles, and which are secondary ? Our purpose is to show that D’Alembert, in the way he tries to foreclose the debate, has been deeply influenced and intellectually shaped by Emilie Du Châtelet’s reflections on physics, primarily the ones she develops in Institutions de Physique (1740).

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