Arles, quai de la Gare Maritime. Rapport de diagnostic archéologique

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2021

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Philippe Mellinand et al., « Arles, quai de la Gare Maritime. Rapport de diagnostic archéologique », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.5o54vx


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Le diagnostic archéologique se situe dans un secteur déjà assez bien connu grâce à plusieurs opérations de sondages menées à proximité. Les niveaux archéologiques découverts lors de cette intervention s’inscrivent dans la continuité de ce qui a été découvert alentour. Le site se prolonge apparemment dans toutes les directions. Les plus anciens niveaux identifiés, correspondent à une activité artisanale dont témoignent foyers et fragments de parois de fours. Cette première occupation apparaît au début du Ier siècle de notre ère et semble se cantonner à ce même siècle. Elle est très proche, tant formellement qu’en termes de datation ou d’altimétrie, des structures artisanales identifiées sur le site de la gare maritime (Mellinand, Sivan 2011, p. 51-56). Par contre, les vastes entrepôts construits au IIe siècle de notre ère et identifiés plus à l’ouest ne semblent pas se développer dans ce secteur. En effet, si les niveaux des IIe et IIIe siècles sont très largement représentés dans ce diagnostic, les maçonneries régulières qui semblaient caractériser les entrepôts ne se retrouvent pas ici. Seuls trois tronçons de maçonneries antiques ont été mis au jour, conservés de façon très lacunaire et déconnectés de tout niveau de sol. Aux IIe et IIIe siècles, peuvent aussi être rattachés un sol construit percé de trois larges fosses circulaires mais qui ne semblent pas correspondre à des emplacements de dolia disparus. Au nord, un niveau de sol observé sur quelques décimètres carrés était partiellement recouvert de fragments d’enduits peints rouge et vert et pourrait témoigner d’un secteur plutôt résidentiel. L’Antiquité tardive, est ici encore bien présente. Les niveaux et les structures sont discontinus, partiellement épierrés et en partie emportés par des crues du Rhône, mais attestent cependant d’une occupation dense au cours du Ve siècle. Il est difficile de préciser la nature de cette occupation, mais une série de fosses de plan quadrangulaire pourrait éventuellement s’inscrire dans le cadre d’une installation artisanale. Aucun niveau postérieur au Ve siècle n’est conservé, et le VIe siècle, bien attesté alentour n’est ici représenté par une unique monnaie. Une autre monnaie, isolée au sein de niveaux superficiels, atteste a minima d’une fréquentation des lieux jusqu’au IXe siècle.

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