Pédagogie inversée et inclusion: Le français de scolarisation en classe d'accueil à Montréal

Fiche du document

Date

23 juin 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Tia Tiong Fat Anik, « Pédagogie inversée et inclusion: Le français de scolarisation en classe d'accueil à Montréal », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.5pd3zp


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

An immigrants’ land, Quebec opened its first welcoming classes in the 1960s. Today, these classes reflect the multicultural, multilingual population of Quebec. They are described as closed, since they are made up exclusively of allophone students whose first language is neither French nor English, Canada's two official languages. During the 2022-23 school year, I taught in a multi-grade class, grades 4, 5 and 6, in a Montreal elementary school. Opening with just three students, we ended the year with 13. How do we combat this defection while continuing to help older students progress and train new ones to learn French? French, the language for which Quebec continually fights to the point of legislating and obliging its future citizens to speak it, by learning it from school onwards. This French is a second language, but it is above all a language of schooling. The solution seemed obvious to me: integrate the flipped classroom for children of the 21st century. This master thesis therefore describes the implementation of the flipped classroom through project-based activity, not only for learning French, but also for integration, inclusion, autonomy and putting students into action in a situation they know and experience. I had to teach them about the school and their new cultural environment and pull them all along with me.

Terre d’immigration, le Québec a ouvert les premières classes d’accueil dans les années 1960. Aujourd’hui, elles sont à l’image de la population québécoise, multiculturelle et plurilingue. Elles sont qualifiées de fermées, car composées uniquement d’élèves allophones dont la première langue n’est ni le français ni l’anglais, les deux langues officielles du Canada. Durant l’année 2022-23, j’ai enseigné dans une classe multiniveaux, 4e, 5e et 6e années d’une école primaire montréalaise. Ouverte avec seulement trois élèves, nous avons fini l’année à 13 élèves. Comment combattre cette défection tout en continuant de faire avancer les anciens élèves et entraîner les nouveaux dans leur apprentissage en français ? Ce français, la langue pour laquelle le Québec se bat continuellement jusqu’à légiférer et obliger ses futurs citoyens à le parler, en l’apprenant dès l’école. Ce français est langue seconde mais s’avère avant tout langue de scolarisation. La solution m’a semblé évidente : intégrer la classe inversée pour des enfants du 21e siècle. Ce mémoire décrit donc la mise en place de la classe inversée par l’activité de projet, pour non seulement l’apprentissage du français, mais aussi pour l’intégration, l’inclusion, l’autonomie des élèves et la mise en action dans une situation connue et vécue par eux. Il a fallu leur apprendre l’école, leur nouvel environnement culturel et les tirer tous ensemble dans mon sillon.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en