2013
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Benjamin Lesson, « La première sé@nce ? Nouveaux en-jeux de la médiation cinématographique, à travers l'exemple d'œuvres participant de l'esthétique de l'imprévisible », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.4000/map.1353
A partir de l'analyse de Timecode (Mike Figgis, 2000) et de The Last Call (Jung Von Matt, 2008), nous envisageons une relation entre l'esthétique du cinéma et la notion d'imprévisibilité. Ces deux exemples exploitent le dispositif de projection et de réception de telle sorte que cela modifie la relation traditionnellement établie du spectateur au film. Ils invitent leurs spectateurs à redécouvrir ce qui constitue une expérience spectatorielle au cinéma : le premier problématise le rapport film / spectateurs et le second le rapport public / protagonistes. Ils réactualisent une partie des théories de l'esthétique du cinéma : ils soulignent certains principes du spectacle cinématographique, tels que Walter Benjamin et Stanley Cavell les ont repérés. Cela nous permet de poursuivre leurs travaux sur la médiation cinématographique en l'inscrivant dans le contexte des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication. A travers leurs contenus et leurs processus, nos deux exemples engagent la place du cinéma dans l'économie symbolique des médias et offrent au spectateur une compréhension nouvelle de son statut. Ils montrent de nouveaux enjeux, dans l'économie symbolique des NTIC.