Le plan dans le cinéma de Max Ophuls, figure d'un style pictural

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2014

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Max Ophuls révèle tout au long de sa carrière une certaine volonté formelle. Notre analyse esthétique du cinéaste s'appuiera exclusivement sur la quadrilogie française pour son unité stylistique : La Ronde (1950), Le Plaisir (1952), Madame de... (1953) et Lola Montès (1955). Nous étudierons le rapport entre la peinture et le cinéma et l'esthétique picturale des films de Max Ophuls. Comment la composition des plans, parce qu'elle intègre des principes propres à l'art de la peinture, peut redéfinir l'espace cinématographique et poser la question du réalisme cinématographique ? Nous analyserons la tension entre des plans longs, mobiles et des plans courts, fixes, qui introduisent la notion de tableau et de la confronter à celle de mouvement ; l'établissement d'une lecture picturale du cinéaste, rendue possible grâce à l'histoire de l'art passage du classique au baroque où la question du mouvement était au cœur des préoccupations et où le terme désignait une esthétique particulière ; enfin, l'expression d'une réalité complexe et multiple qui interdit toute transparence classique dans le cinéma de Max Ophuls et pose le cinéaste en marge de son époque.

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