Recycler les autoroutes urbaines d’entrée d’agglomération pour repenser le lien entre la ville, les espaces publics et la voie rapide : étude de cas croisée entre les boulevards urbains du Littoral de Marseille et Robert Bourassa de Montréal

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11 juin 2019

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Pierre-Jean Pillonnet, « Recycler les autoroutes urbaines d’entrée d’agglomération pour repenser le lien entre la ville, les espaces publics et la voie rapide : étude de cas croisée entre les boulevards urbains du Littoral de Marseille et Robert Bourassa de Montréal », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.5vjdab


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Dans un élan de modernité, Marseille et Montréal ont bâti un immense réseau d’autoroutes urbaines pénétrant jusqu’au coeur de leur cité. Avant même l’achèvement de ces axes routiers, des contestations commencent à émerger, notamment en raison de leur détérioration et des multiples externalités négatives qu’elles engendrent. Au même moment les immenses complexes industrialo-portuaires implantés en entrée d’agglomération commencent également à se dégrader. Les deux métropoles, faisant face aux mêmes problématiques et enjeux, ont donc décidé de transformer leur entrée de ville. L’outil actuellement privilégié par les agglomérations de cette envergure est le boulevard urbain. Ce nouvel instrument a été mis en place de manière très différente entre Marseille et Montréal. La cité phocéenne a décidé de réduire la place de la voiture en aérien de façon importante et de camoufler la circulation en souterrain. Dans un même temps, elle a choisi de favoriser les déplacements alternatifs et notamment les mobilités actives au niveau du sol. Montréal a, elle, décidé de réduire la place de l’automobile de façon moindre et de conserver toutes les voies en aérien. Contrairement à Marseille, l’accent a été mis sur les transports en commun. Avec cette restructuration, de nouveaux espaces publics ont ainsi pu être créés dans les deux métropoles, favorisant le lien entre les différents quartiers ainsi qu’entre la ville et le port pour Marseille et la ville et le fleuve pour Montréal. Le boulevard urbain, implanté dans un contexte similaire, mais de façon différente, a ainsi permis d’améliorer et de métamorphoser les entrées des métropoles marseillaise et montréalaise. Ce nouvel outil a tout de suite été accepté par les riverains et les usagers, et a reçu de nombreuses distinctions.

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