Dégradation des espaces dans La noche de los tiempos de Muñoz Molina : de la jouissance de l’attente à l’attente sans espoir

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Grégoria Palomar, « Dégradation des espaces dans La noche de los tiempos de Muñoz Molina : de la jouissance de l’attente à l’attente sans espoir », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.5vlbz6


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La noche de los tiempos, d’Antonio Muñoz Molina, se déroule à Madrid et aux Etats-Unis dans les années 30 et évoque les amours clandestines d’Ignacio Abel, un brillant architecte au seuil de la cinquantaine, et d’une jeune américaine, Judith Biely. Cette rencontre improbable et les événements qui se succèdent en Espagne vont bouleverser la vie d’Ignacio Abel dont le destin semblait jusqu’alors tout tracé. À travers les espaces parcourus par le protagoniste, nous assistons à l’effondrement des espérances d’un personnage en crise dans un monde lui-même en crise. Si, dans un premier temps, les attentes personnelles et professionnelles d’Ignacio ont pour cadre des environnements rassurants, ces espaces vont brutalement se dégrader, en même temps que s’effondrent les certitudes du protagoniste et les rêves de la jeune République espagnole. Nous verrons dans cette étude comment les espaces sont le reflet de deux types d’attente : le plaisir de l’attente, ou l’attente « enchantement » (Barthes) et l’angoisse de l’attente.

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