Emploi, bénévolat et financement des associations culturelles

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2014

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Valérie Deroin, « Emploi, bénévolat et financement des associations culturelles », Culture chiffres, ID : 10670/1.5xn7dx


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En 2011, une association sur cinq a une activité culturelle. Sur ces 267000 associations culturelles, 35100 emploient au moins un salarié, l’activité de toutes les autres reposant exclusivement sur la participation bénévole. Il y a 169000 salariés employés par des associations culturelles, soit 9,4 % de l’emploi salarié associatif. Comme pour les entreprises, les salariés des associations culturelles sont plus fréquemment en contrat court et ont un niveau de formation plus élevé que les salariés des autres secteurs. On compte en moyenne cinq salariés par association culturelle employeuse, deux fois moins que la moyenne.Les associations s’appuient également sur des bénévoles, qui donnent donc de leur temps sans être rémunérés. Les associations culturelles emploient de manière bénévole l’équivalent de 189000 emplois à temps plein. Le nombre de bénévoles présents dans une association culturelle est d’environ 18. Chaque bénévole travaille en moyenne 63 heures par an dans une association sans salariés, et 86 heures par an dans une association employeuse de salariés.En 2011, le budget cumulé de l’ensemble des associations culturelles est estimé à 8,3 milliards d’euros. En termes monétaires, les associations culturelles pèsent à peu près autant qu’en termes d’emplois au sein de l’économie associative : 9,7 %. Une association culturelle dispose d’un budget moyen de 31000 euros, deux fois moins que la moyenne d’un budget associatif, du fait de leur taille plus réduite.Les associations culturelles sont moins dépendantes des financements publics (40 %) que la moyenne (49 %). En particulier, elles ont moins accès aux commandes publiques et se financent plutôt par le biais de subventions. Les communes sont, plus que dans les autres secteurs associatifs, à l’origine d’une grande part des subventions, notamment pour les associations qui n’emploient aucun salarié.La moitié des associations culturelles réalise de façon principale ou secondaire une activité d’organisation ou d’accueil de spectacle vivant. Elles ont en moyenne moins de salariés que celles des autres activités culturelles, des budgets plus réduits et ont davantage recours au bénévolat.

The Relative Value of Cultural AssociationsIn 2011, one in five associations were engaged in cultural activity. Of these 267,000 cultural associations, 35,100 employed at least one paid worker, with the rest being supported by a purely voluntary workforce. Cultural associations employ some 169,000 paid workers, representing 9.4% of all paid association employees. Just as is the case for businesses, those in paid employment at cultural associations are more frequently employed on short-term contracts and have a higher level of education than those in paid employment in other sectors. Cultural associations with a paid workforce employ an average of five paid workers, less than half the overall average.Associations also rely on voluntary workers, who are thus not remunerated for their time. Cultural associations employ the equivalent of 189,000 full-time jobs on a voluntary basis. Cultural associations have an average of around 18 voluntary workers, slightly less than the overall average. Voluntary workers at non-wage-paying associations each put in an average of 63 hours per year, and 86 hours per year at wage-paying associations, also lower than average.In 2011, the total budget for all cultural associations was calculated at €8.3 billion. In monetary terms, cultural associations are worth more or less the same in terms of jobs as within the associative economy as a whole, i.e. 9.7%. The average cultural association’s budget is €31,000, less than half the average association’s budget, due to their smaller size.Cultural associations are less dependent on public finance (40%) than the average (49%). More specifically, they have less access to public procurement and their financing generally comes in the form of subsidies. Municipalities are, more than for the other associative sectors, behind a large proportion of subsidies, particularly for those associations which do not have paid employees.The majority of cultural associations play a major or secondary role in either organising or hosting live entertainment. On average they have fewer paid employees than those in other cultural activities, lower budgets and rely more on voluntary workers.

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