Le fonds photographique de François-Rupert Carabin (1890-1915) : le regard dévoilé

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24 septembre 2014

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Étienne Eichholtzer, « Le fonds photographique de François-Rupert Carabin (1890-1915) : le regard dévoilé », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.5yq27d


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Dès le milieu du 19ème siècle, la photographie tend à se substituer à la pose des modèles vivants dans les ateliers des peintres et des sculpteurs. Plutôt que d’utiliser des catalogues réalisés par des photographes, François-Rupert Carabin, reconnu comme sculpteur et ébéniste, élabore un corpus personnel de près de sept cents photographies correspondant à ses recherches artistiques personnelles. Les modèles qu’il choisit sont des filles de la rue : chanteuses, danseuses et prostituées qui peuplent le Montmartre nocturne. Trois groupes peuvent être distingués. Dans le premier, les modèles adoptent des poses convenues, dans la tradition du nu académique. Certaines photographies, érotiques voire pornographiques représentent des scènes d’amours saphiques ou de masturbation. Le dernier groupe se caractérise par une recherche sur le mouvement et la danse.Les photographies de François-Rupert Carabin sont mal connues et ont souvent été réduites à leur unique dimension érotique. Elles représentent pourtant un véritable fragment de l’histoire du médium. L’utilisation de la photographie par François-Rupert Carabin témoigne de sa conception propre du corps féminin, où se mêlent recherches scientifiques, expérimentations artistiques et fantasmes personnels.

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