L'indice dans le roman policier, une trace indécidable ?

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2018

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Alice Jacquelin, « L'indice dans le roman policier, une trace indécidable ? », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.5z4vdb


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Nous allons suivre, dans cet article, un parcours théorique pour voir comment les théoriciens successifs qui se sont tous intéressé au roman policier d'énigme et qui se sont penchés sur le roman policier ont considéré l'indice, comment ils ont envisagé le rôle de la trace et de la preuve non seulement au sein de la narration mais aussi sur le plan sémiotique et sur le plan de la réception. En effet, la perspective abordée, qu'elle soit sémioticienne, littéraire ou sociologique, modifie fondamentalement la nature de l'indice. Car, si Carlo Ginzburg semble envisager l'indice comme une preuve pleine et entière dans un paradigme sémiotique, les littéraires que sont Annie Combes et Pierre Bayard à sa suite en montrent au contraire le caractère creux et incomplet. Nous verrons enfin que la spécificité de l'indice du roman policier ne réside peut-être pas tant dans sa nature qui, comme tout signe, est instable, mais plutôt dans les effets paranoïaques qu'il produit sur les lecteurs.

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