Ceux qui vont en montagne : Psychologie de l’alpiniste et approche du risque

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2020

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Bernard Amy, « Ceux qui vont en montagne : Psychologie de l’alpiniste et approche du risque », Sciences cognitives, ID : 10670/1.5ze96c


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Pourquoi se lance-t-on dans l’alpinisme ? Pourquoi partir risquer sa vie là-haut ? Pour aller au-delà des réponses classiques données par les pratiquants de la montagne, et qui sont souvent de fausses réponses, cet ouvrage propose un regard nouveau sur cette passion par le biais d’une réflexion de psychologie comportementale.La recherche d’une liberté toujours renouvelée, les émotions esthétiques suscitées par la montagne, les plaisirs de l’effort physique ne sont pas propres à l’alpinisme. Pour trouver ce qui fait la spécificité des sports de montagne et les distingue des autres activités de pleine nature, il faut commencer par se demander ce qui se passe dans le cerveau de l’alpiniste qui s’élève vers un sommet ou qui subit les effets de la très haute altitude.C’est ce que fait ici l’auteur. Mêlant philosophie, psychologie, neurosciences cognitives et histoire, il offre sans jargon des éléments de réponse à la question fondamentale du « pourquoi ? ». Son érudition, habilement associée à une dimension poétique et une rigueur scientifique, est ponctuée d’anecdotes, comme celle de l’expérience hallucinatoire vécue par Élisabeth Revol à plus de 8 000 mètres d’altitude en Himalaya.« Il y a trois sortes d’hommes, disait Aristote : les vivants, les morts, et ceux qui vont sur les mers. » Pour Bernard Amy, il y a aussi ceux qui vont en montagne. Ils y vont à la rencontre d’eux-mêmes pour, aurait dit la peintre Frida Khalo, créer leur propre paradis en puisant dans leur enfer personnel.

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