Passage à l’acte : arborer un drapeau tricolore après les attentats du 13-Novembre

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2019

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Mannaïg Thomas et al., « Passage à l’acte : arborer un drapeau tricolore après les attentats du 13-Novembre », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.5zot7p


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Nous avons parcouru les rues de Brest le 27 novembre 2015 pour observer dans quelle mesure l’appel du Président de la République à pavoiser après les attentats du 13 novembre 2015 avait été suivi. 75 drapeaux ont été vus et photographiés sur des commerces, des maisons individuelles et des appartements et 44 entretiens ont été réalisés auprès de personnes ayant arboré un drapeau tricolore à leur domicile. À l’instar du bulletin de vote, le tricolore, dans les usages qui en sont faits, recèle au moins une double charge, cognitive et émotionnelle, qui prend une partie de son sens dans les situations où il est arboré. Derrière ce qui a été perçu par nombre de nos interlocuteurs sinon comme un dévoilement, à tout le moins comme un acte frappé au sceau du « non ordinaire », c’est bien une déclinaison, souvent oubliée, de l’échange politique qui s’est manifestée selon des modalités et des matérialités différenciées. Loin d’être une « institution de repos », le drapeau du 27 novembre s’est transformé en une « adresse ». L’article vise à comprendre le pouvoir de suggestion voire d’énonciation dont il a été doté à travers le trait d’union qu’il fut censé constituer au nom de la participation à une « communauté » nationale, qu’elle soit réelle, suggestive ou fantasmée.

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