La péninsule de Corée, entre « paix armée » et « guerre endémique » : réflexion sur les définitions de paix et de guerre appliquées au cas coréen, de 1948 à nos jours

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2012

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Laurent Quisefit, « La péninsule de Corée, entre « paix armée » et « guerre endémique » : réflexion sur les définitions de paix et de guerre appliquées au cas coréen, de 1948 à nos jours », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.60xfpa


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Si la guerre de Corée (1950-1953) s’est achevée par le retour au statu quo ante, les deux Corée sont techniquement toujours en guerre. Cet état de « ni paix ni guerre » témoigne d’une « situation d’hostilité persistante » qui déroute souvent l’observateur. On appelle « seconde guerre de Corée » la succession de tensions qui scandent les relations entre les deux États coréens. Or, ces incidents sont meurtriers, comme en témoignent le torpillage d’une corvette sud-coréenne en mars 2010 et le bombardement d’une île en novembre. La tension présente indique-t-elle une montée des périls, née de conditions nouvelles, ou bien l’armistice de 1953 n’a-t-il créé qu’une trêve, ponctuée de tensions d’intensité variable ? Comment définir cet antagonisme persistant depuis soixante ans ? La mention d’un reliquat de la guerre froide reste impuissante à définir l’antagonisme intracoréen, historique, nationaliste, idéologique. La question semble donc résider dans une analyse des phases d’hostilité ou de coopération, reflétant un antagonisme persistant, mais d’intensité variable, corrélée à des facteurs endogènes comme exogènes.

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