Plants of Atauro: Insights into Biodiversity and Local Knowledge Le traitement du végétal à Atauro (Timor-Est) En Fr

Résumé En Fr

The categories of ʻwildʼ or ʻdomesticatedʼ, ʻspontaneousʼ or ʻcultivatedʼ, are often used to describe the relationship between plant biodiversity and societies. However, beyond the major monocultural systems developed by Western agronomic sciences, these categories are ineffective for describing the construction of living spaces in many traditional societies, including those of Timor. An analysis of the literature and field research carried out in the central and eastern regions of Atauro, in particular, show the extent to which the plant environment is the result of a construction that harks back to the origin of the world, but is also constantly updated by the incorporation of plants from various historical and geographical horizons. Our aim is to use the data we have gathered to explore the diverse ways in which plants, whether local or introduced, are managed.

Les catégories de sauvage ou domestiqué, de spontané ou cultivé sont fréquemment mobilisées pour décrire les relations entre biodiversité végétale et sociétés. Or, en dehors des grands systèmes monoculturaux issus des sciences agronomiques occidentales, elles s’avèrent inopérantes pour rendre compte de la construction des espaces de vie de nombreuses sociétés traditionnelles dont celles de Timor. L’analyse de la bibliographie comme les recherches de terrain menées en particulier dans les régions centre et est de l’île d’Atauro montrent combien l’environnement végétal résulte d’une construction qui renvoie à l’origine du monde mais qui est aussi constamment actualisée par l’incorporation de plantes venues de divers horizons historiques et géographiques. Notre propos est d’interroger, à partir des matériaux recueillis, la diversité des formes de gestion du végétal, local ou introduit.