Installés depuis peu dans les Alpes-de-Haute-Provence, un couple de trentenaires présente leur projet d’autoconstruction de leur maison écologique et durable

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Les informateurs s’expriment sur l’origine de leur projet de maison durable qu’ils souhaitent construire en grande partie eux-mêmes. Le couple avait d’abord acheté une maison ancienne, très grande et difficile à chauffer avant de prendre la décision de trouver une maison plus adaptée à leurs besoins et plus durable. Cette démarche est en lien avec une prise de conscience des enjeux de la durabilité et de l'écologie, ils souhaitent faire une maison écologique pour témoigner de la possibilité d’une vie avec un empreinte carbone minimum. Ils racontent avoir regardé du côté de l’habitat participatif avant de faire le choix de l’auto-construction et de la paille comme matériau de construction. L’informatrice a démissionné pour se consacrer à la culture des plantes aromatiques et ils ont trouvé un petit terrain. Son compagnon, informaticien, supervise les données techniques du projet et a contacté des professionnels avec lesquels il a commencé à élaborer un projet. Inspiré par la permaculture, le couple souhaite avoir la maîtrise de son logement et la paille est un matériau efficace et peu cher qui les a séduits. Cependant la main d’œuvre est coûteuse et ils ont donc choisi l’auto construction. Ils ne pensent pas tout faire seuls, des amis leur offrent leur aide et ils racontent avoir des bons souvenirs de chantiers participatifs. Les époux expliquent ensuite comment ils ont choisi le terrain dans le village de Reillanne et pourquoi ils apprécient l'environnement et les mentalités dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il s’agit d’un lieu privilégié pour monter un projet de vie en phase avec leurs valeurs politiques et écologiques. Ils racontent ensuite comment, sur ce sujet, ils se sentent aujourd’hui en décalage avec leurs parents. Abordant ensuite des aspect plus concrets, ils ont, pour le chauffage, plusieurs idées pour atteindre une efficacité et une passivité maximum. L’informatrice aborde aussi son projet d’une exploitation à proximité en permaculture et peut-être d’une ferme pédagogique pour former chez les enfants un lien avec la nature. L’enquêteur et les informateurs discutent ensuite des toilettes sèches et du compostage.