Riverine Poverty: A Somatic Reading of Dickensian Angst Londres et la Tamise chez Dickens: Lecture somatique de l’angoisse de la pauvreté En Fr

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1 mai 2022

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Georges Letissier, « Londres et la Tamise chez Dickens: Lecture somatique de l’angoisse de la pauvreté », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.623z8c


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Résumé Fr

La Tamise dans les romans de Charles Dickens apparaît autant comme métaphore que comme métonymie de la pauvreté. Une lecture somatique propose, à l'aune de l'angoisse fondatrice qu'a été la pauvreté pour Dickens, d'aborder celle-ci à travers l'imaginaire de la maladie, de la contamination et de la souffrance du corps dans ce lieu hautement névralgique qu'est Londres au XIXe siècle. Ce n'est pas la description socio-réaliste qui intéresse le romancier, mais bien davantage les effets de la misère sur les corps dégradés, voire encore l'humiliation d'une catabase au bord d'un fleuve infesté de vermine et ce qu'il advient des figures errantes qui hantent notamment Oliver Twist, Bleak House ou David Copperfield. La scène traumatique initiale pour Dickens prend place près de la Tamise et tout ensuite ramène sans cesse à ses rives aux entrepôts en ruine. Creuset de l'exploitation, du gâchis et de la déréliction physique comme morale, le fleuve chez Dickens excède le traitement réaliste pour lequel pourtant l'auteur victorien est salué par la critique, pour puiser aux tréfonds de l'expérience personnelle, tout entière livrée à l'imaginaire jusqu'à l'hallucination dans Edwin Drood. Ainsi le reportage se fait-il scène immersive, constamment au bord du désordre psychique, dans une confrontation avec la vulnérabilité qui est regard halluciné sur la mort.

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