De la roture aux « provinces perdues » : la figure du maréchal Fabert dans l’historiographie

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2011

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Fadi El Hage, « De la roture aux « provinces perdues » : la figure du maréchal Fabert dans l’historiographie », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques (documents), ID : 10670/1.62442c...


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Abraham de Fabert (1599-1662) est l’un des maréchaux les plus célèbres de l’histoire de France, du fait de sa fidélité sans faille à l’État, mais également à cause de ses origines sociales et géographiques. D’une noblesse trop récente, il refusa en 1661 le collier du Saint-Esprit, ne pouvant produire de preuves suffisantes et ne voulant pas en concevoir de fausses, incarnant ainsi un serviteur de l’État désintéressé. Souvent présenté à tort comme un « plébéien », Fabert acquit un important prestige, de la prérévolution à la IIIe République, qui l’érigea en modèle « républicain ». Après 1870, la figure de Fabert prit une couleur particulière, car il était né à Metz et fut gouverneur de Sedan, deux lieux évoquant la défaite contre l’Allemagne. Sa mise en valeur par l’historiographie officielle visait à rappeler le lien entre la France et les « provinces perdues » Ces aspects « nationaux » du maréchal furent à l’origine d’une bibliographie foisonnante.

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