Les Grecs dans la Chronique de Saba Malaspina sur les règnes de Manfred et de Charles Ier d’Anjou (1254/58-1285). Stratégies rhétoriques et problèmes d’interprétation

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2025

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Benoit Grevin et al., « Les Grecs dans la Chronique de Saba Malaspina sur les règnes de Manfred et de Charles Ier d’Anjou (1254/58-1285). Stratégies rhétoriques et problèmes d’interprétation », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.1556/068.2024.00151


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Résumé En Fr

The Greeks are not a central theme in Saba Malaspina’s Latin chronicle, covering the reigns of Manfred and Charles I of Anjou. A detailed analysis of the context in which the Greeks and Greece are mentioned in this chronicle, with its extremely meticulous rhetorical construction, nevertheless reveals the extent to which Saba Malaspina’s discourse contains both a series of clichés and a more refined perception of the relationship between the Greeks and the Kingdom of Sicily, as regards both the Greek populations of the Mezzogiorno and the clashes between the Byzantine emperor and the Angevin king. Saba Malaspina’s position as a bishop with close ties to both Rome and Calabria may have helped him to develop a more refined image of the Greek than that of a number of Latin writers of his time.

Les Grecs ne sont pas un thème central de la chronique latine de Saba Malaspina, qui couvre les règnes de Manfred et de Charles Ier d'Anjou. Une analyse détaillée du contexte dans lequel les Grecs et la Grèce sont évoqués dans cette chronique, dont la construction rhétorique est extrêmement soignée, permet cependant de constater à quel point le discours de Saba Malaspina contient à la fois une série de clichés et une perception plus fine des rapports entre les Grecs et le royaume de Sicile, tant en ce qui concerne les populations grecques du Mezzogiorno que les affrontements entre l'empereur byzantin et le roi angevin. La position de Saba Malaspina en tant qu'évêque ayant des liens étroits avec Rome et la Calabre l'a peut-être aidé à développer une image plus raffinée du Grec que celle de certains écrivains latins de son époque.

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