Compte rendu de "L’Autogestion en chantier. Les gauches françaises et le « modèle » yougoslave (1948-1981)" de Frank Georgi.
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- handle: 10670/1.62mlfa
- hal: hal-03413550
- doi: 10.3917/vin.144.0211
- SCIENCESPO: 2441/15sni4lni39le8udp07an1gg7g
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Mots-clés
augestion gauche française 1968 YougoslavieSujets proches
Working conditions Consultative management Workers' participation in management Workers' control Worker codetermination Participative management Employee participation in management Industrial democracy Employee involvement in management Self-management by employees Worker participation in management Autogestion (Employee self-management) Codetermination, Worker Participatory management Employees' representation in management Workers' self-management Worker self-management Labor participation in management Economic democracy Yugoslavia Socialist Federal Republic of Yugoslavia SFRY Federal People's Republic of Yugoslavia FPRY Administración--Participación de los trabajadores Cogestión Democracia industrial Empresas--Administración--Participación de los trabajadores Empresas--Beneficios--Participación de los trabajadores Empresas--Participación de los trabajadores Gestión participativa Participación de los trabajadores en la gestión Participación en la empresa Personal--Participación en la gestión Femmes françaises Tâches Autogestion dans l'entreprise Gestion ouvrière Gestion directe Yougoslavie République fédérale socialiste de Yougoslavie République fédérative socialiste de Yougoslavie (1963-1992) République fédérative populaire de Yougoslavie (1946-1963)Citer ce document
Mathieu Fulla, « Compte rendu de "L’Autogestion en chantier. Les gauches françaises et le « modèle » yougoslave (1948-1981)" de Frank Georgi. », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/vin.144.0211
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Résumé
Parmi les « utopies mineures » (Jay Winter) du second 20e siècle, l’autogestion tient une place de choix. Centrale dans l’imaginaire contestataire des « années 1968 », elle est considérée par ses partisans (intellectuels, syndicalistes, responsables politiques engagés à gauche ou à la gauche de la gauche) comme la voie idoine pour réinventer la politique par le local et construire un nouveau contrat social, garant de liberté et de paix. L’intérêt qu’elle suscite alors dépasse les frontières de la gauche. Dans le sillage de Valéry Giscard d’Estaing, les libéraux français la considèrent comme une réponse erronée à un mal réel, « l’aliénation de l’homme moderne au travail ». Les fonctionnaires du Bureau international du travail (BIT) y voient quant à eux une expérience intéressante de participation des travailleurs aux décisions de l’entreprise, comme l’explique Frank Georgi dans cet ouvrage tiré de son habilitation à diriger des recherches. Auteur de nombreux travaux sur le sujet, il l’appréhende cette fois au prisme de la relation entre la Yougoslavie et les gauches françaises, du « schisme » titiste de l’été 1948 à la victoire de François Mitterrand lors de l’élection présidentielle de 1981. Son étude s’appuie sur un important corpus de sources, dont la qualité des documents reproduits au fil de l’ouvrage offre un bel aperçu. [...]