Les établissements privatifs de liberté pour mineurs : entre logiques institutionnelles et pratiques professionnelles. Une comparaison entre Établissements Pénitentiaires pour Mineurs (EPM), Quartiers Mineurs en maison d'arrêt (QM) et Centres Éducatifs Fermés (CEF)

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2012

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La création, par la Loi Perben 1 de 2002, d'un nouveau type d'établissement pénitentiaire dédié aux seuls mineurs, les Établissements Pénitentiaires pour Mineurs (EPM), souleva de nombreuses interrogations et controverses car il remettait sur le devant de la scène une utopie, aussi vieille que la prison : faire que le temps de détention soit un temps d'éducation ou de rééducation afin d'éviter la récidive des jeunes délinquants [1]. Afin de comprendre la renaissance ou la transformation de cette tension entre un objectif éducatif et un objectif de contention, notre projet de recherche s'est appuyé sur un travail d'observation et d'analyse approfondis des deux premiers EPM ouverts. Et, pour mettre en relief un certain nombre d'effets liés à la prédominance de l'institution pénitentiaire en leur sein, nous avions prévu de réaliser en parallèle des explorations approfondies dans deux Centres Éducatifs Fermés (CEF), créés par le même texte de Loi de 2002. L'évolution des réflexions au cours de la première année de recherche nous a amenés à élargir cette exploration à d'autres établissements privatifs de liberté : deux autres EPM et deux Quartiers mineurs en maison d'arrêt (QM). L'analyse s'est centrée principalement sur les enjeux inhérents aux EPM, le regard porté sur les CEF et les QM permettant de les situer dans un questionnement plus général sur l'organisation de la privation de liberté pour les mineurs.

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