Défendre la souveraineté industrielle de la France face à la montée de l’atmosphère comme commun environnemental mondial 1968-1972

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2025

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Résumé En Fr

For several decades now, the discussion of environmental issues in international arenas has seen a clash between the construction of environmental causes as common goods of humanity (climate, biodiversity, oceans, etc.) and the claim of many States to sovereignty over their industrial policy and resources. It is one of these early moments that this contribution aims to shed light on. We explore the reticence of the French government, defender of its car industry, its Concorde and its nuclear tests, faced with the rise of environmental issues in the run-up to the first UN Summit on the Human Environment in Stockholm in June 1972.

Depuis plusieurs décennies déjà, la discussion des enjeux environnementaux dans les arènes internationales voit s'affronter la construction de causes environnementales comme biens communs de l'humanité (le climat, la biodiversité, les océans, etc.), et la revendication de nombre d'États à la souveraineté sur leur politique industrielle et sur leurs ressources. C'est un de ces moments, précoce, que cette contribution vise à éclairer. Il s'agit des réticences du gouvernement français, défenseur de son industrie automobile, de son Concorde et de ses essais nucléaires, face à la montée des enjeux environnementaux à l'approche du premier Sommet Onusien sur l'environnement humain en juin 1972 à Stockholm.

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