2020
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.5281/zenodo.3972333
http://creativecommons.org/licenses/by/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Christophe Croutsch et al., « Les puits à eau protohistoriques en Alsace entre 2300 et 25 av. J.-C. : une synthèse régionale », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.63f56f...
Cent-soixante-dix puits protohistoriques sont aujourd’hui répertoriés en Alsace. Bien que certaines phases (Ha D1 ou La Tène ancienne) soient peu ou mal représentées, toute la période est documentée. Des datations dendrochronologiques sont disponibles pour 25 de ces structures. Ces analyses montrent qu’elles ont pu être utilisées sur plusieurs générations. Durant la plus grande partie de la Protohistoire, les puits sont installés dans des points bas, alimentés par les eaux de ruissellement ou en bordure de paléochenaux, en particulier dans les rieds. Les installations restent peu profondes (5 m max.) jusqu’à La Tène finale, pendant laquelle on voit l’apparition de puits plus profonds, qui dépassent les 6 m. En raison des bonnes conditions de conservation, les aménagements des parois (cadres en madriers, cuvelage monoxyle, clayonnage…) sont de mieux en mieux connus. L’installation des puits répond à plusieurs schémas : des zones de captages privilégiées existent par endroits, ailleurs ils sont relocalisés en fonction des déplacements de l’habitat.