1 janvier 2014
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Fabrice Wilhelm, « De l’envie des figures parentales à l’esthétisation de la destruction : Richard III et Hedda Gabler », Collection Filiations, ID : 10.58335/filiations.119
Fabrice Wilhelm poursuit ici une réflexion sur l’envie comme entrave à la création artistique en étudiant une de ses conséquences extrêmes. Sous l’effet de l’affect envieux, la destruction fait l’objet d’une idéalisation esthétique et devient un substitut de la création. Il montre comment le commentaire freudien de Richard III semble résister devant la question de l’envie masculine, qui apparaît pourtant comme le contenu même de la blessure narcissique du personnage et le moteur de ses actes. Le personnage de Hedda Gabler, auquel est consacré la seconde partie de l’article, n’y apparaît nullement comme une figure de l’émancipation, mais tout au contraire de l’aliénation par l’envie dont la causalité est envisagée du double point de vue psychanalytique et sociologique.