The voices of history : the historical narrative’s polyphony during the first half of the nineteenth century Les voix de l'histoire : polyphonie du récit historique français dans la première moitié du XIXe siècle En Fr

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18 janvier 2019

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Dimitri Julien, « Les voix de l'histoire : polyphonie du récit historique français dans la première moitié du XIXe siècle », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.64qn2a


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Résumé En Fr

The history’s narrative has been deeply shaked during the first half of the nineteenth century. The historical narrative have to meet new challenges and make a new historiography to institute a modern and a scientific discipline : history. Therefore writers of this period form an historical narrative which includes new democratic procedures for the management of politics : historian have not only to talk about history, but have also to get the voices of history heard, past’s voices as well as contemporary’s. History becomes a communication. In other words, voices don’t only have to get heard : they have to interact each others through time. Like a parliament, times communicate each others and lead the narrative to make a polyphonic history, in which the narrative and auctorial instance – which, in the past, led the rhythm and the coherence of the narrative – stretch themselves. Therefore history weaks itself to become more listenable. The history’s narrative of the first half of the nineteenth century becomes thus a wide laboratory for historians to experiment new narrative devices of a democratic history.

Les modes de composition et de narration de l’histoire ont été profondément bouleversés dans la première moitié du XIXe siècle français. Le récit historique doit alors répondre à de nouveaux enjeux et façonner une historiographie nouvelle qui devra conduire à l’établissement d’une discipline scientifique moderne : l’histoire. Les écrivains de cette période conçoivent par conséquent un récit historique dans lequel sont inscrites les nouvelles modalités démocratiques du rapport à la cité politique : il ne s’agit plus seulement pour l’historien d’entretenir de l’histoire, mais de faire entendre les voix de l’histoire, celles des contemporains tout autant que celles du passé, en les inscrivant dans un régime communicationnel. Autrement dit, il ne s’agit pas seulement de les faire entendre, mais aussi de procéder à un vaste système d’interactions des différentes temporalités : à l’image d’un vaste parlement, les temps communiquent et tiennent la narration pour donner à lire une histoire polyphonique dans laquelle l’instance narrative et auctoriale qui assurait autrefois le rythme et la cohérence du récit se démultiplie, et dans laquelle l’histoire se fragilise pour mieux se faire entendre. Le récit historique de la première moitié du siècle s’institue ainsi comme un vaste laboratoire dans lequel les historiens expérimentent les nouveaux modes d’expression d’une histoire démocratique.

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