1 octobre 2020
HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3726/b16696
Zoraida Carandell, « Le soleil noir du sens. L'oxymore dans la poésie espagnole de l'âge d'argent (1916-1936) », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.3726/b16696
L'influence du Baroque en Espagne dans les années 1920 et 1930 a souvent été débattue sans que soit entreprise une étude sur l’écriture d’avant-garde définie ici dans une fourchette chronologique large et comprise comme un ensemble de procédés stylistiques convergents. L’énumération chaotique, caractéristique du surréalisme espagnol selon Léo Spitzer, est ici revue comme étant partie prenante d’une nouvelle forme d’iconicité verbale, c’est-à-dire de construction d’une image qui n’existe que par les mots. La redécouverte du baroque littéraire et pictural durant le premier tiers du vingtième siècle espagnol conduit à réfléchir à une analogie négative, susceptible de fonder l’image sur le contrefactuel, signe d’une organisation artistique du sens et compatible avec un rejet de la mimésis.