A History of Artists Networks in the Caribbean, 1960-1980. Martinican Stonal Process at the Crossroads of Visual arts and Live Performance. Une histoire des réseaux d'artistes en Caraïbe 1960-1980 : processus de stolonisation martiniquais au croisement des arts plastiques et du théâtre En Fr

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9 janvier 2025

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Mickaël Bernard Caruge, « Une histoire des réseaux d'artistes en Caraïbe 1960-1980 : processus de stolonisation martiniquais au croisement des arts plastiques et du théâtre », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.6637c3...


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Résumé En Fr

At the crossroads of theatre and art history this thesis explores the networks ord artiststhat were formed in the Caribbean in the aftermath of decolonization in the two decadesfollowing independence. Both in the fields of visual arts and performing arts, weaving linksbetween painters, sculptors, actors, musicians, playwrights, directors… but also linkingAmericas, Europe and Africa. Its a closer look on caribbean arts. It’s a focus on networkprinciple that characterize it. It’s based on a reproduction process and a rooting inspiring bybotany : stolonization. The analytical approach will be as much political and anthropological asaesthetic and philosophical even poetic. In both cases the creative process, both in the visualarts and in the theatre, emphasize the question a « caribbeanization » of repertories, like images.In addition, the devices created aim to improve the visibility of artists and tranfigure pratices.We observe art organisation over twenty years of cooperations all other the world. The birth ofsymbolic artistic centers, with « missions » formalize a bridge of art and the decentralizationactivation. Themes of works have several specific folds in West Indies context between 60s to70s. There is a political landscape with discourses and social context reappropriation. This workwas carried out using daily press report over twenty years.

A la croisée des études théâtrales et de l’histoire de l’art, cette thèse explore les réseaux d’artistes qui se sont constitués dans la Caraïbe au lendemain de la décolonisation, dans les deux décennies qui ont fait suite aux Indépendances, tant dans le domaine des arts plastiques que des arts du spectacle, tissant des liens entre peintres, sculpteurs, comédiens, musiciens, dramaturges, metteurs en scène… mais aussi jetant des ponts entre Amériques, Europe et Afrique. L’étude se resserre sur le maillage artistique martiniquais. Elle tente d’identifier et de définir le principe réseautique qui le caractérise et qui relève d’un processus de reproduction et d’enracinement inspiré de la botanique : la stolonisation. L’approche analytique se veut autant politique et anthropologique, qu’esthétique et philosophique, voire poétique. Dans les deux cas, les processus créatifs, tant des arts Plastiques que du théâtre portent la question d’une « caribéanisation » des répertoires, comme des images. De plus, les dispositifs créés dans les années 60 et 70, ont pour but l’amélioration de la visibilité des artistes et transfigurent les pratiques. Ce que nous observons dans l’art sur vingt ans, c’est l’organisation de plusieurs coopérations, de l’Amérique aux Afriques, vers l’Europe, en Asie, la création de pôles artistiques symboliques, de missions qui officialisent une convergence des arts et une décentralisation active. Nous avons dépouillé la presse officielle de cette période jour par jour, afin de révéler sur vingt ans divers aspects du paysage artistique martiniquais de l’époque, en la croisant avec une presse dissidente et d’autres simplement dédiées à la culture.

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