2016
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/books.editionsehess.4258
Claudia Montepaone, « Timycha, donna filosofa, suo marito pitagorico e il tiranno: modelli di genere? », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/books.editionsehess.4258
La centralité de la sôphrosunê dans l’enseignement de Pythagore à ses disciples (femmes et hommes) est amplement illustrée par Jamblique. La présence d'un haut degré de sôphrosunê chez Timycha et Myllias et sa manifestation respective dans ces deux variantes de “genre”, est explicite dans le récit de leur réaction au pouvoir de Denis de Syracuse, à travers la signification de leurs comportements, opposés par antonomase mais en quelque sorte “isomorphes” à la structure du système tyrannique. Myllias et Timycha expriment d’une manière différente l’impossibilité d’expliquer la raison de l’interdiction de fouler aux pieds les fèves. Le premier le fait en parlant et reste à l’intérieur du logos, affirmant en même temps son caractère non-transgressible. La seconde le fait en agissant sur elle-même.