4 février 2022
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David G. Frier, « Lisbon’s Estádio Nacional: An Adaptable Lieu de mémoire », Lusotopie, ID : 10670/1.66n4bk
Cet article analyse le Stade national de Lisbonne (inauguré en 1944, lors d’une cérémonie résolument nationaliste) à la lumière du concept de lieux de mémoire de Pierre Nora, en adaptant un point sur lequel a insisté Nora (et d’autres chercheurs) : le primat de la nationalité comme signe de l’identité collective. Un usage flexible du stade, appréhendé non pas comme un monument fixe, mais plutôt comme une toile vierge sur laquelle des générations successives de supporters de football ont projeté leurs propres mémoires et identités subjectives (examinées à travers la presse sportive et d’autres sources contemporaines), a permis à ce lieu de conserver une position privilégiée dans l’imaginaire populaire, en dépit des associations politiques du passé.