30 mai 2016
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Alphonse Clarou, « Catastrophe et répétition : une intelligence du théâtre », Theses.fr, ID : 10670/1.68cji2
Catastrophe et Répétition pensent le théâtre. Ils en donnent une intelligence. « Uneintelligence du théâtre » : une idée ou plusieurs, que l’on peut s’en faire en usant de formes,notions ou principes qui ne relèvent pas essentiellement de cet art. À partir des propositionsde Jean Genet dans Le Funambule, texte mis en regard notamment avec le récit de GeorgesBataille Le mort ; de la corrida et d’une phrase prononcée par le matador José Tomás, quiaffirme laisser son « corps à l’hôtel » avant de faire son entrée sur la piste des arènes (procheen cela de l’« acteur en vrai » suicidé dans Le Théâtre des paroles de Valère Novarina) ; ouencore, de quelques représentations, poétiques, urbanistiques ou théoriques de la villeenvisagée comme une scène oeuvrée par « la Mort » (celle dont on ne meurt pas encore : cemonde antérieur, cette « région désespérée et éclatante où opère l’artiste », écrit Genet) ; àpartir de ces textes et images, Catastrophe et Répétition forment un couple pensif, et leurtravail a décidément quelque chose à dire de ces scènes où l’amour et la mort ont leursentrées. Quelque chose à dire de leurs spécificités, de ce qui les fonde et les structure, les fait tenir ou les défait. Quelque chose à dire de ce qui fait scène.