Greystoke: The Legend of Tarzan, Lord of the Apes, Variations sur des thèmes d’Edward Elgar

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15 juillet 2024

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Gilles Couderc, « Greystoke: The Legend of Tarzan, Lord of the Apes, Variations sur des thèmes d’Edward Elgar », Textes et contextes, ID : 10670/1.69d717...


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Greystoke: The Legend of Tarzan, Lord of the Apes (1984) est un film du metteur en scène britannique Hugh Hudson, auteur des Chariots de feu (1981). Inspiré du Tarzan of the Apes (1912) d’Edgar Rice Burroughs, il montre l’éducation de l’enfant dans la jungle parmi les grands singes, sa transplantation chez son grand-père en Écosse en tant que John, comte de Greystoke, et son retour définitif dans la jungle. Film musical, il s’ouvre et se ferme par une “symphonie de la jungle” due au compositeur John Scott. Hudson s’ingénie à dresser des parallèles et des effets de miroir entre les mondes de la jungle et de la civilisation, associée musicalement au thème de marche caractéristique qui ouvre la Première Symphonie, op. 55 (1907) d’Edward Elgar, jamais mentionné au générique. Ce thème est constamment varié dans la symphonie et ces variations apparaissent à des moments-clés du film pour ponctuer l’évolution de John. Dans le contexte des années Thatcher, l’opposition entre le thème de John Scott et la musique d’Elgar permet à Hudson de dénoncer une société britannique corrompue, violente et engluée dans ses privilèges, à laquelle Elgar est associée, et d’accompagner le rejet progressif de Greystoke de la civilisation et son retour dans la jungle où il devient Tarzan.

Greystoke: The Legend of Tarzan, Lord of the Apes, a 1984 British film directed by Hugh Hudson, of Chariots of Fire fame (1981), recycles E. R. Burroughs’ 1912 Tarzan of the Apes. The film shows the boy’s jungle education among the Mangani apes, his uneasy transplantation to Scotland as John, Earl of Greystoke and his final return to the wild where one supposes he becomes Tarzan. A musical film whose score by John Scott opens with an “Overture” and closes with a musical epilogue, it uses fragments of Elgar’s Symphony n°1, surprisingly never mentioned in the credits, whose first movement’s funeral march motto, a symbol of imperial Britain, links all four movements. It appears under several guises in a series of variations at dramatic key points in the narrative and underlines the numerous parallels between the characters, images and situations in Africa and Scotland and sets up a “doppelganger discourse”, with a mirror as matching objective correlative. Elgar’s music thus links the jungle and Scottish scenes, and helps justify the hero’s return to Nature, red in tooth and claw, and his renunciation of civilisation and Imperial Britain as corrupt and evil.

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