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Valentina Zanusso, « Quinto di Smirne e la tradizione mitica di argomento troiano : imitatio, variatio, allusività », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10670/1.69f926...
Cet article propose d’examiner le rapport de Quintus de Smyrne avec des œuvresconcernant le mythe troyen. Quintus comble le vide qui s’ouvre entre l’Iliade et l’Odyssée ; ilchoisit aussi d’éliminer le proème, ce prologue qui constitue un élément incontournable del’épopée, pour faire en sorte que l’attention du lecteur se concentre davantage sur la conti-nuité avec l’Iliade, comme s’il était un historien plutôt qu’un poète épique. Le sujet de Quin-tus est tiré du cycle épique : il s’agit d’une narration continue homogène qui résume, maisavec des variations significatives, les contenus dispersés entre les divers poèmes du cycle.Même à l’égard d’Homère on ne peut parler d’imitation simple et servile ni de ‘centon’. S’ilest vrai que – en ce qui concerne la langue, le style et la structure narrative – plusieurs choixde Quintus sont tout à fait fidèles au modèle homérique, on peut aussi reconnaître des am-plifications, des variations et même des formes créées artificiellement par l’auteur, qui imi-tent la diction homérique en trompant le lecteur à la manière des poètes alexandrins. Enoutre, il est sans doute profitable d’étudier les rapports de Quintus avec les drames attiquesqui traitent de la guerre de Troie et de ses séquelles. Le poète de Smyrne ne semble pas avoirtoujours exploité les tragédies concernant les épisodes mythiques qu’il raconte; néanmoinsil est intéressant de remarquer combien, à certains endroits, Quintus trahit ses emprunts